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jeudi 1 septembre 2011

FORUM NATIONAL DE LA JEUNESSE GABONAISE: DÉCRYPTAGE D'UN ÉVÈNEMENT HISTORIQUE TRÈS ATTENDU

Le prochain Forum National de la Jeunesse qui se tiendra du 9 au 10 Septembre 2011 approche à grands pas; la pression monte; les jeunes gabonais attendent de vivre ce moment impatiemment, car nombreuses sont les attentes, tant du côté des pouvoirs publics que des concernés. Décryptage d'un évènement historique très  attendu :

                                  AVANT DE PARCOURIR LES LIGNES QUI VONT SUIVRE
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Pourquoi un Forum National de la Jeunesse au Gabon ?

Le Gabon compte environ 1 500 000 habitants dont 40% des jeunes. La majorité de cette frange de la population a moins de 18 ans et est scolarisée ; elle réside dans les centres urbains. Malgré les performances du système éducatif gabonais avec un taux net de scolarisation de 90% environ, le niveau de déperdition scolaire est important ; ceux qui parviennent à décrocher un diplôme trouvent difficilement un emploi, en raison de l’inadéquation formation-emploi qui risque d’ailleurs de s’observer dans les nouvelles opportunités d’emploi qu’offrent de plus en plus des secteurs novateurs.

Cette problématique de l’emploi des jeunes est doublée d’une crise sociale qui les affecte sans distinction. En effet, la mondialisation, les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et les changements consécutifs à l’accélération de l’urbanisation de nos villes avec la perte de repères ont entraîné l’affaiblissement de la structure familiale.

Les mutations socioculturelles marquées par les familles récomposées, l’instabilité familiale, les familles monoparentales, le taux élevé de divorces, la sexualité, les grossesses, les mariages, la maternité et la paternité précoces, la prostitution, l’excision, la cybercriminalité et le trafic d’enfants, perturbent l’équilibre psychologique des jeunes et influent sur leur capacité citoyenne à s’impliquer en tant qu’acteurs dans le processus de développement du pays.

D’autres maux assombrissent ce tableau : l’analphabétisme, les attitudes rebelles et défi des jeunes à l’encontre des normes et règlements édictés par la société les exposent à toutes sortes de dérives et de dangers. Leur envie de prendre des risques est particulièrement très active dans leur quête perpétuelle d’expériences personnelles. Ce qui les expose davantage à tous les risques et les rend vulnérables face à de nombreux fléaux : tels que la toxicomanie, l’alcoolisme, la violence sous toutes ses formes, les IST et le VIH/SIDA, en particulier.


Sur le plan professionnel, le déficit en formation technique, professionnelle et celui du manque de structures et de mécanismes d’encadrement (tutorat pour les formations de proximité), l’insuffisance d’infrastructures socio-éducatives, le manque de l’information et de communication, et la faible implication des jeunes dans le processus d’identification, d’élaboration, de mise en oeuvre et d’évaluation des actions qui les concernent, sont autant de maux qui entravent leur épanouissement.

Ces préoccupations cruciales ont interpellé le candidat à l’élection présidentielle du 30 août 2009, Ali BONGO ONDIMBA qui, en guise de réponse les a inscrites dans son projet de société : « l’Avenir en Confiance », et pris l’engagement une fois élu d’organiser un Forum National de la Jeunesse. Au cours duquel les attentes et les préoccupations des jeunes seront recueillies afin d’élaborer la Politique Nationale de la Jeunesse.

Cette approche participative est la matérialisation de l’implication des jeunes aux politiques et programmes qui les concernent, en tant qu’acteurs et bénéficiaires.




Placé sous le thème « Contrat de partenariat pour une jeunesse responsable », ce Forum se décline en trois sous-thèmes :

1/ Formation – Emploi ;
2/ Sport, Culture et loisirs ;
3/ Famille, Etiques et valeurs.

Au-delà du sort de la Jeunesse gabonaise, c’est celle de tout le continent africain qui interpelle le Président ALI BONGO ONDIMBA dont le discours prononcé à Yaoundé le 19 Mai 2010 dans le cadre de la Conférence Internationale Africa 21, est considéré comme l’un des plus historiques et plus poignants de ces dernières années.

En voici un extrait :




« … J’ai foi en la jeunesse Africaine. Ayez, vous aussi, foi en elle… Les jeunes ont tant besoin que leurs avis soient pris en compte par les pouvoirs publics… Il nous paraît important de cerner les aspirations de cette jeunesse et sa vision pour l’avenir. C’est le lieu de nous poser des questions sur : quelle vision de l’Afrique ont les jeunes africains ? Comment perçoivent-ils les nouvelles initiatives du développement ?

Nous ne devons pas les (les jeunes) laisser longtemps au bord du trottoir au risque de les voir virer dans les comportements répréhensibles. Mais la dure et la vraie réalité est que l’Afrique n’a pas suffisamment investi dans le développement du capital humain, pour tirer profit des avantages que représente sa population juvénile…

Le progrès auquel aspire la jeunesse africaine c’est-à-dire nos dirigeants de demain, doit être placé au coeur des gouvernants africains que nous sommes. … Il faut investir dans la jeunesse et dans l’enfance pour que la jeunesse de 2025 reconnaisse l’altruisme des aînés d’aujourd’hui.

Pour ma part, je reste convaincu que les jeunes Africains peuvent changer le monde et doivent changer le monde… », ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise.


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