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lundi 17 janvier 2011

MBA OBAME DE NOUVEAU MIS EN CAUSE DANS L'AFFAIRE DITE DE "L'ÎLE MBANIE"(MBANIEGATE):Enquête

Acte 1: LA TENTATIVE DE VENTE ET LA "MAIN DANS LE SAC"

Alors que le litige va être relancé la semaine prochaine avec la rencontre de Teodoro Obiang Nguéma et Zeus (Ali Bongo Ondimba) autour de Ban Ki Moon, les protagonistes locaux ont intérêt à se mettre déjà à l’échauffement. Le match qui avait déjà débuté en 2007 au stade de la Haute Cour de justice, et qui avait brutalement interrompu par l’arbitre Djouassa, va vraisemblablement reprendre d’ici peu.. Ambiance d’avant match !
 http://www.camer.be/UserFiles/Image/Mba_Obame190909348.jpghttp://test.imantouch.net/wp/wp-content/uploads/2009/02/obiang.jpg
En 2007, le match n’avait pas si mal débuté. D’un côté, un seul joueur : Pierre Mamboundou, qui avait saisi le Procureur Général, à l’époque incarné par Pierrette Djouassa. De l’autre, trois joueurs : Mba Obame André (MOA), Toungui Paul et Ndemezo’Obiang René. L’accusation portait sur un grand crime. C’est que le plaignant avait pris les trois accusés, les mains dans le sable, entrain de vouloir carrément vendre l’Ile Mbanié, partie intégrante du territoire national, à la République de la Guinée Equatoriale.

Un joli commerce qui tombe non seulement sous le coup de l’informel, puisqu’interdit, mais invite directement ses vaillants auteurs devant les tribunaux. Or, il se trouve qu’à l’époque, les trois trafiquants présumés d’îlots étaient des ministres, ce qui, au regard des assassines dispositions de l’article 78 de la Constitution gabonaise, ne pouvait que les amener devant la Haute Cour de justice pour « haute trahison ».

Comme tout le monde le sait, Pierre Mamboundou a déclaré détenir des preuves palpables établissant, de façon irréfutable, la culpabilité des trois ministres. D’où il va saisir la Haute cour de justice par l’entremise du Procureur général. Mais le plaignant va juste oublier qu’un des prévenus, le dénommé Toungui Paul, « tient » en otage la magistrate depuis que cette dernière s’était elle-même compromise dans une sombre affaire d’exploitation forestière du côté de Mounana (Haut-Ogooué). Affaire dans laquelle, M. Toungui, en sa qualité d’ancien grand argentier du pays, détient des preuves accablantes contre Mme Djouassa.

N’ignorant pas en plus quelles étaient les ambitions de Pierrette Djouassa pour la présidence de la Cour constitutionnelle, le chantage va s’auto-déclencher. Morte de peur pour sa réputation et par ricochet pour le précieux fauteuil, Mme Djouassa va courageusement prendre ses responsabilités pour… ne rien faire. En réponse à la requête de Pierre Mamboundou, elle versera dans l’humour en demandant à ce dernier de lui fournir préalablement les preuves.

Il est à préciser ici que si M. Mamboundou serait bêtement tombé dans ce piège, il y aurait automatiquement vice de procédure car c’est à la seule Haute Cour de justice de recevoir les pièces à conviction. Malin, le Pierrot va s’abstenir. Et la Pierrette d’en profiter pour s’asseoir sur le dossier. Au grand soulagement de nos trois pirates présumés.

Mais seulement voilà : Djouassa a depuis quitté ses fonctions et ce dossier, qui ne pourra jamais être frappé de forclusion à cause de la nature du délit, commence à déconcerter tout le monde là-bas. L’unanimité recommande son traitement diligent.

Les nouvelles en provenance du parquet ne sont cependant très rassurantes pour les prévenus. Les magistrats sont d’avis qu’ils vont jouer leur rôle de boîte aux lettres en recevant la plainte, la forme ne s’y opposant pas, et la transmettre de suite à la Haute Cour de justice. A elle d’en faire l’examen au fond. Voilà qui promet une sacrée ambiance.

Pour se faire une idée exacte de la situation, votre satmédia vous offre en exclusivité la totalité du document que Mba Obame André et sa potesse l’avocate Bourthoumieux sont allés proposer à Omar Bongo Ondimba. Et c’est ce document qui a servi de base de travail à la réunion bipartite (Gabon-Guinée Equatoriale) qui s’est tenue à l’Olympe en 2007 en présence des deux chefs d’Etat.http://infosgabon.com/wp-content/uploads/2011/01/Fac-Simil%C3%A9-1.jpg

Aucun nuage n’est possible car la clarté des propositions est précisée dans le lexique de la première page (fac-similé 1).  Ainsi que vous le découvrez, la lettre X représente bien le Gabon et Y la Guinée Equatoriale. Et l’on parle bien de « contrepartie » et d’ »indemnisation ». Autrement dit d’argent, donc de vente.

Selon certains experts en droit consultés, s’il est indéniable que la responsabilité de Mba Obame André est clairement établie, il sera par contre difficile de fixer celle de Toungui Paul. A moins que Mba Obame André ne le dénonce comme étant son complice. Avec MOA, on peut déjà s’attendre à ce qu’il nous offre un spectacle d’une telle qualité.

S’agissant enfin de Ndemezo’Obiang René, il est plus que probable qu’il en sortira totalement blanchi. Car il paraîtrait qu’il s’y est retrouvé à cause de sa « longue bouche ».

Et ça fait quoi puisqu’on a bien dit qu’on attrape l’animal par la patte et l’homme par …

Acte 2: LA GRAVITE DES FAITS


Depuis la révélation de Mbaniégate, il y a quelques années, dans un cinglant éditorial d’Albert Yangari dans « L’Union » (bizarrement silencieux aujourd’hui sur cette affaire d’Etat), beaucoup de Gabonais n’ont pas toujours bien saisi ce qui se jouait dans cette triste affaire. Il est donc nécessaire aujourd’hui de montrer l’ampleur du crime que voulait commettre Mba Obame André (MOA) contre son propre pays.

Et comme une image parle mieux que n’imprte quel texte, examines attentivement, ami lecteur, l’image ci-contre.

On y voit une PREMIERE LIGNE (VERTE). Il s’agit de la frontière normale découlant de la Convention de Paris de 1900 entre la France et l’Espagne et confirmée par la convention de Bata de 1974 entre le Gabon et la Guinée Equatoriale. C’est une ligne droite qui prolonge en mer la frontière terrestre sur le fleuve Muni entre Cogo (côté guinéen) et Cocobeach (Côté gabonais).

Cette ligne signifie clairement que les eaux situées au-dessus de cette ligne sont guinéennes et, à contrario, celles situées au-dessous sont gabonaises. Cela n’empêche pas l’existence dans ces eaux gabonaises d’îles guinéennes (Corisco et les deux Elobey) que la Convention de Paris qualifiait du reste fort justement « d’îles espagnoles voisines du littoral du Congo Français » (c’était le nom du Gabon à cette époque). Signalons qu’il est fréquent que des territoires d’un Etat soient enclavés dans les eaux d’autres Etats.

DEUXIEME ELEMENT A NOTER ? LE POINT BLEU PRECEDE D’UNE FLECHE ROUGE. Il s’agit de l’île Mbanié. A part les aveugles, et sans être diplômé de géographie, il est facile de constater qu’on est beaucoup plus proche (de très loin) du Cap Estérias que de Bata, et à fortiori de Malabo.

Le problème naît de ce que, au mépris de la géographie et du droit, la Guinée revendique une île qui ne peut lui appartenir avec pour objectif d’utiliser ensuite Mbanié comme dernier territoire guinéen afin d’y faire passer la frontière avec le Gabon, à l’intérieur même du Gabon ! Un coup fumant et grossier cousu de fil blanc et contraire au droit international de la mer puisque seuls les Etats insulaires peuvent utiliser des îles pour établir leurs frontières en accord du reste avec leurs voisins. Or, la Guinée Equatoriale n’est pas un Etat insulaire au sens de la Convention de l’ONU par le droit de la mer qui indique clairement que sont Etats insulaires, les Etats exclusivement composés d’îles. Ce qui, évidemment, n’est pas le cas de la Guinée Equatoriale qui est un Etat continental disposant d’îles.

TROISIEME ELEMENT, LA LONGUE LIGNE COURBE ROUGE. C’est la frontière que la Guinée a unilatéralement tracée par un décret de 1999 (en violation des règles du droit international). Cette ligne part de la frontière terrestre et descend jusqu’au large du Cap Estérias avant de prendre la direction du large vers Sao-Tomé. Et c’est définitivement formaliser cette option qu’Obiang Nguéma a fait appel à son cousin Mba Obame André, payé pour vendre ce projet douteux à Omar Bongo Ondimba. D’où le Mbaniégate.

Quelle est la conséquence pratique de cette funeste option ? Très simple : De Cocobeach à Libreville, c’est-à-dire toute la moitié Nord du Gabon devient équato-guinéenne. Le Gabon n’a plus ainsi d’accès à la haute mer puisque toute la façade maritime est récupérée par la Guinée. Pour quitter le Gabon et aller par exemple au Nigéria, il faudrait d’abord demander une autorisation aux Equato-guinéens puisqu’on est censé traverser leur territoire.

Mieux (pire en fait), toute la mer entre la Gabon et Sao-Tomé devient comme par magie équato-guinéenne avec comme conséquence que la Guinée peut y attribuer permis pétrolier et de pêche. Et voilà comment un minuscule confetti de l’Espagne en Afrique peut du jour au lendemain multiplier par deux son territoire marin. En fait, c’est cela le but de la manœuvre dont Mba Obame André  a accepté de se faire le complice au vu et su de tous.

Pour ceux qui, comme une certaine presse septentrionale persiste à affirmer, toute honte bue, qu’ « on cherche des histoires à André et aux pauvres Equatos », la deuxième carte c-dessous est parlante. C’est une carte officielle produite par le ministère équato-guinéen des Mines (c’est bien la preuve qu’il s’agit au fond d’un problème de ressources). Outre ce qu’on a déjà vu plus haut en détail pour le Gabon, cette carte montre que les Equato-guinéens qui n’ont plus peur de rien ni de personne ont décidé de priver également le Cameroun de tout accès à la haute mer entre la frontière des deux pays et Bakassi, fermant ainsi automatiquement tout débouché au port de Douala qui se trouve à mi-chemin. Le Cameroun se laissera-t-il tondre la laine sur le dos ? Peu sûr, d’autant qu’au moment du procès Bakassi, la Guinée Equatoriale n’avait pas hésité à se mettre du côté du Nigéria.
Par L’Ecclésiaste

Par Justin Lagryphe
Source : LA GRIFFE

10 commentaires:

  1. Mais MBA OBAME est fou cet homme!!! Tu as voulu vendre notre pays et tu as le toupet de venir déclarer que tu veux diriger le Gabon? Après tu vendra aussi le pays aux équatos! Dégage de notre Gabonet vas t-en loin de nous Fils de P...!

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  2. je savais que cet type nous préparait des coups. Voilà le résultat. Il faut qu'ali le foute en tole parce que c'est pas possible d'accepter des trucs comme ça

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  3. MBA OBAME VOLEUR ET VOYOU!!!!! PRENDS TES BAGAGES ET REPARS CHEZ TA FAMILLE D'ORIGINE EQUATO ET LAISSE NOUS AVEC NOTRE PRESIDENT AVANCER!

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  4. André Mba Obame est né pour manipuler. Mais avec Ali il a rencontré garçon, maintenant il est bloqué. Et en voulant piéger le Gabon, il s'est piégé lui même. D'assumer maintenant ses propres fautes

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  5. c est mauvais ce kil a fait moa

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  6. mba obame tu es fou toi! donc il vlè ns vendre carément le bled? tchouooooooo! c surement son sang équato là qui agit en lui comme ça!tchioooup

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  7. il oz dir kil è l Moiz gaboma, il est ding le tip. ce kil a voulu faire est un crime contre l'etat. on doit l'enfermé pr ça. la c direct la cour des sûretés assuré.

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  8. mais il voulait vendre mbanié la a combien d'argent?je comprends donc pourquoi la guinée équatoriale a financé la campagne de mba obame, c'était pour qu'en K de victoire du type,la vente soit plus facile. en tout cas nos militaires défendront notre territoire coute que coute

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  9. s'il vous plait, pas de xenophobie!!! ce que AMO a fait est grave,mais il reste Gabonais et en tant que tel, il devra repondre de ses actes!!!! je suis heureux que ce dossier soit enfin connu des Gabonais car cela fait plus d'1 an qur j'essai d'ouvrir les yeux des compatriotes sur ki est vraiment AMO!! un perfide personnage, manipulateur!! son jour arrive!!!!

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  10. C'est vrai Methode a raison. On reconnait que ses agissements sont graves, mais nous n'avons pas le droit de le rejeter car il demeure un gabonai.

    En tout cas, il faudra que la justce prenne les choses en main et qu'il soit traduit devant les juridictions compétentes. si il est reconnu coupable d'une telle trahison, qu'il aille en prison et purge sa peine. Car effectivement ce personnage est à la fois perfide et trompeur.

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