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mercredi 5 janvier 2011

Pourquoi l'année 2010 a t-elle été aussi calme au Gabon? Quid de 2011?

Après une année 2009 particulièrement agitée suite au décès du président Omar Bongo Ondimba suivie d’une élection présidentielle anticipée, 2010 a été un long fleuve tranquille au Gabon.
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Ali Bongo Ondimba qui a succédé à son père à l’issue de l’élection présidentielle du 30 août 2009 a réussi en 2010 à assurer la stabilité du Gabon. Le pays a failli basculer après la mort d’Omar Bongo Ondimba le 8 juin 2009.

Plusieurs personnalités étaient sorties du bois pour tenter de succéder au doyen des chefs d’Etat de la planète resté au pouvoir pendant 41 ans sans discontinue. L’opposition rêvant de tourner la page des années Bongo a mis toute la pression sur le pouvoir. D’anciens collaborateurs d’Omar Bongo sont également rentrés dans la dense avec une virulence inouïe.

La fougue des uns et des autres a fait craindre le chaos. Mais le président élu, Ali Bongo Ondimba, a réussi à maintenir l’équilibre de la nation.

Ali Bongo Ondimba s’appuie sur la majorité absolue héritée de son défunt père dans les deux chambres du parlement (Assemblée nationale et Sénat) pour conduire ses reformes.

Le 28 décembre 2010, les deux chambres du parlement réunies en congrès ont adopté haut les mains, une révision constitutionnelle fortement contestée par l’opposition. Voulue par le président de la République, la révision visait à corriger certaines faiblesses constatées lors du décès du président Omar Bongo.

Le pays est parvenu, sans anicroche, à conduire la douloureuse reforme visant à industrialiser le secteur forestier. A ce titre l’exportation de bois brut a été interdite dès janvier 2010. Un petit délai de grâce de 3 mois a été accordé aux exploitants forestiers pour écouler leur dernier stock.

Malgré les pertes massives d’emplois et les récriminations des puissants lobbies, le gouvernement a tenu bon et les usines de transformation du bois, l’une des principales richesses du pays commencent à fleurir un peu partout.

Le pouvoir a aussi reformé les finances publiques et mis beaucoup d’ordre dans la gestion des biens publics.
C’est sur le plan des infrastructures que le Gabon a réalisé un grand progrès. A Libreville, la capitale du pays, de nombreuses routes défoncées ont été refaites. De nouvelles voies ont vu le jour, facilitant ainsi la circulation dans une ville autrefois minée par des embouteillages parfois monstrueuses.

35 milliards de francs CFA (70 millions de dollars) ont été investi en 2010 pour refaire la capitale et sa banlieue. L’enveloppe cadrait avec la célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance du pays.

Les investissements se poursuivent encore dans la capitale dans le cadre des préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dont le Gabon co-organise la phase finale en 2012 avec la Guinée Equatoriale. Des échangeurs, des stades et des résidences sont en cours de construction à Libreville et dans la province du Haut Ogooué (sud est) retenus pour accueillir la compétition.

Le gouvernement a poursuivi les travaux de construction de la route nationale No 2. Les travaux confiés à des sociétés espagnole et chinoise sur un financement de la Banque africaine de développement se déroulent de manière "satisfaisante", selon un expert du ministère des Travaux publics.

Le Gabon a aussi engagé des travaux de construction de nouveaux barrages hydroélectriques sur le fleuve l’Okano (nord) et les chutes de l’Impératrice dans la province de la Ngounié (sud) pour combler son déficit en électricité. Ces barrages s’ajouteront à celui du Grand poubara dans la province du Haut Ogooué (sud est) exécuté depuis 2 ans par une société chinoise.

De tout point de vue, 2010 a été l’année de la relance de l’économie du Gabon qui s’essoufflait pendant les dernières années d’Omar Bongo Ondimba.

"Le bilan 2010 est positif", a commenté avec satisfaction le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) dans une conférence de presse le 30 décembre.

Au niveau international, les efforts de développement engagés par le Gabon ont permis de gagner 9 places sur l’indice du développement humain (IDH), classement PNUD de l’année 2010. Le Gabon occupe le 93ème rang mondial contre le 102ème rang en 2009.

Quant à Transparency International, la puissante organisation vient de classer le Gabon parmi les 20 pays les moins corrompus du continent africain dans son dernier rapport annuel.

Pendant ce temps, notre frère MBA OBAME André gesticule pour ne pas se faire oublier. Rappelons que son sujet de thèse au Canada fut consacré à (tenez vous bien), "La déstabilisation d'un système politique de l'intérieur". De quoi inquiéter fortement l'opinion nationale sur la voracité intellectuelle du "digne" fils de Medouneu, dont les "parents" viennent d'offrir à ALI BONGO ONDIMBA lors de son dernier périple républicain dans le Woleu-Ntem, deux titres fonciers tout en l'invitant à construire un pied-à-terre. Juste de  quoi enrager davantage le petit protégé de "Malabo".

2011 sera t-elle une année tourmentée ou juste mouvementée?

Wait and See...

Sources: Echos du Nord

2 commentaires:

  1. beau jeu monsieur le prési. le gabon vous soutient malgré l'ethnisme. Nous sommes un peuple intelligent et nos yeux sont grands ouverts. Ceux qui veulent la division du gabon comme en cote d'ivoire n'auront que du vent

    on est ensemble

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  2. Moi je ne suis pas contre l'émergence et ce que fait le Président. Mais franchement, on a l'impression que beaucoup de hiérarques et de ceux qui sont autour du président font un double jeu.

    Certains la journée sont avec ya ali, mais après ils vont rendre compte ailleurs. Sinon comment expliquer que certains secrets d'état soient dehors???

    Monsieur le Président il faut que vous sévissez, trop c'est trop! Il y a encore des "restes" des anciens du pdg et du système qui veulent freiner la réussite de votre action. Faut vite agir

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